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Musique d'"Ennio Moricone": "Il était une fois dans l'Ouest...."
ou "Il était une fois en Algérie..."
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et en cliquant sur la souris vous pourrez atteindre directement le paragraphe concerné...
SOMMAIRE
2: Les événements d'Octobre 1963
2.6: Du 15 au 26 Octobre 1963. Conflit Algero-Marocain
2.8: JORDI " Un Silence d'Etat"
Si vous n'avez pas eu le temps de consulter les documents suivants et afin d'éviter de revenir au mois précedent:vous pouvez les avoir ci dessous.
4: Nouvelles affiches d'Algérie
5: Affiches du site Web Contantinois
6: Poème d'un Français d'Algerie Déraciné
Nous sommes en Ocobre et avec retard cette année c'est encore le "mois des vendanges"
et en rappel, si vous voulez vous procurer un trés beau livre interressant sur la vigne et les vins
en Algérie Française
de "Paul Birebent"
du Cercle Algérianiste de Fréjus St-Raphaël
:
Une note du "comité national pour les musulmans français" fait le point des camps destinés aux harkis.
On y lit qu'il y a 7029 personnes à Rivesaltes, 1656 à Saint Maurice l'Ardoise, 503 à Le Ris et 1114 à Bias.
Bias, y lit-on est "consacré aux réfugiés irrécupérables ou difficiles à reclasser
(mutilés de guerre en particulier) et à leurs familles.
On en reclassera un certain nombre après prothèse ou rééducation fonctionnelle et formation professionnelle.
Les enfants seront scolarisés. Ce résidu ne disparaîtra que par extinction.
Ce camp va passer au 1.1.1964 au ministère de la santé et de la population qui le fera gérer par
un établissement public ou une association privée (l'un ou l'autre à créer).
" La vie au camp de Bias est longuement racontée par Boussad Azni dans son livre "Harkis crime d'état",
Avec la souris vous accéderez DIRECTEMENT à Internet ..
C'est dans un de ses innombrables discours, repris dans Alger Républicain, que Ben Bella officialise
la rumeur de l'assassinat d'Abane Ramdane.
"On a dit qu'Abane avait été tué au cours d'une bataille.
Savez vous comment il a été tué? Il a été étranglé par les mains de ces criminels.
Abane est mort étranglé par les mains des criminels du G.P.R.A." les conditions de cet assassinat.
Avec la souris vous accéderez DIRECTEMENT à Internet
Cherchant un dérivatif aux problèmes de l'Algérie, Ben Bella lance son armée contre le Maroc accusé
de saboter sa révolution.
Après des milliers de morts sans résultat décisif la paix est signée, mais l'Algérie entretient
sous le nom de Polisario une agitation terroriste endémique dans les confins algero- marocains.
Dans un petit entrefilet, le Monde raconte que, sur les ports algériens, un cadre de déménagement
qui reste plus de quatre jours en attente d'un bateau est confisqué par le F.L.N.
Le Monde ne commente pas, il a déjà oublié les déclarations d'intention d'Evian.
La France remet officiellement la base de Bizerte aux tunisiens.
Les troupes FLN entre au Maroc pour effacer les "prétentions frontalières du régime féodal de Rabat".
Le président des étudiants algériens, Ouari Moufok en tenue léopard veut "effacer la honte des frontières
de Lyautey et la trahison des Kabyles". Tinjoub un petit bordj est occupé.
Discours prononcé par Ben Bella le 1.10.1963, rapporté par Alger Républicain ; reproduit par la
"France Catholique " du 11 octobre 1963.:
"Des gens, ici, connaissent le camp de Khemisset en Tunisie.
Quelqu'un qui s'appelle Boussouf y a tué des milliers de personnes.
Il y a aussi des gens, ici, qui savent que notre gouvernement à Tunis a rempli des cimetières
entiers des meilleurs cadres de l'Algérie. Ils ont été tués parce qu'ils n'étaient pas d'accord avec lui."
Le colonel marocain Habibi arrive avec mille hommes dans la région contestée.
Il vérifie que la garnison du poste d'Hassi Beida a été massacrée après s'être rendue,
et que les effectifs algériens sont importants.
Le roi du Maroc est arrivé à fédérer tous les marocains dans la lutte contre l'Algérie,
il a rallié les fidèles du Glaoui et les "spiritualistes" de Moulay ben Arafa.
Il decréte la mobilisation générale.
Ben Bella mobilise le pays contre la soit disante offensive des marocains.
Il arrive à obtenir des chefs militaires kabyles qu'ils se portent sur la frontière marocaine
plutôt que de continuer à soutenir la rébellion kabyle, qui en sera très affaiblie et totalement éradiquée.
entre le 16 et le 25 Octobre:
Les marocains reprennent Hassi Beida et Tinjoub. Les Algériens contre attaquent plus au Nord et prend Figuig.
La propagande F.L.N. se déchaîne Hassan II et traité de fasciste, on raconte qu'il a livré l'avion de Ben Bella
aux français, qu'il est venu aux néo-colonialistes.
On compte 100.000 volontaires à Constantine, 45000 à Sétif. Mohand ou el Hadj en à profité pour négocier
un accord qui donne une grande autonomie à la Kabylie.
Bien entendu, cet accord ne sera pas respecté par Ben Bella.
L'A.L.N. occupe triomphalement Ich, présenté comme une immense victoire.
Le chef de poste marocain raconte:
"Je m'appelle Ahmed Akheld, de la tribu des Beni-Ouirain, j'ai 26 ans, je suis le chef des moghaznis.
J'ai la charge du poste d'Ich avec vingt-deux supplétifs. Nous n'avons pas d'armements,
nous ne disposons que de nos poignards et de quelques sibas (fusils artisanaux)
Je suis chargé du bon fonctionnement de ce point d'eau pour le ravitaillement des tribus et des nomades.
Jeudi soir, vers 20 heures, un berger m'a prévenu qu'un millier d'Algériens s'apprêtaient à s'emparer
de mon poste. Il était même porteur d'un message du haut commandement militaire algérien m'offrant la
reddition. Je fis refus. Le tir commença aussitôt. Nos vingt fusils ripostèrent. Je ne pouvais pas prendre
contact avec Figuig, car nous n'avions même pas de téléphone. A 9 h 40, Ich était attaqué aux mortiers,
survolé par l'aviation. Au huitième coup de mortier, nous arrêtions, ayant épuisé nos munitions.
Nous glissions dans l'oued, laissant deux morts sur le terrain."
La radio algérienne diffuse sur toutes les ondes un communiqué émanant du haut état-major de
l'Armée Nationale Populaire:
"La glorieuse armée nationale populaire algérienne, sous la conduite de son glorieux chef,
le colonel Boumediene, vient d'occuper, après de violents combats, la cuvette d'Ich,
que l'ennemi a abandonnée sous la pression de nos chars et de notre aviation."
M. Mir, directeur de la radiotélévision algérienne, évoque à cette occasion les batailles de Stalingrad
et de Dien Bien Phu, et annonce que "le colonel" (sic) Akheld est en fuite, que les volontaires du peuple
qui affluent à Colomb-Béchar sont dirigés vers la "cuvette" d'Ich, pendant que les troupes constituées
en formations homogènes, prennent position sur les crêtes de Tinjoub, repoussant les assauts des chars
et de l'aviation. Le peuple algérien est invité à se porter en masse à l'aérodrome de Maison-Blanche
où l'empereur d'Ethiopie vient assurer le peuple algérien de sa sollicitude.
En réalité, le roi des rois arrive à Alger en médiateur car, maintenant, Ben Bella cherche un moyen
de sortir de l'impasse.
A Maison-Blanche, un incident sérieux vient d'éclater entre les autorités algériennes et les officiers
pilotes des Compagnies Air France et Air Algérie. Le directeur d'Air Algérie entend contraindre les cent
vingt pilotes et les membres des équipages à transporter des soldats en armes dans les avions réguliers.
Ces faits sont graves et la France n'a pas protesté contre cette nouvelle violation des accords
d'Evian qui pouvait nous mettre en état de belligérance avec le Maroc.
D'ailleurs, le roi du Maroc a saisi le gouvernement français d'une protestation énergique
contre l'utilisation par l'A.N.P. de la base algérienne de Colomb-Béchar "concédée" pour cinq ans à la France.
A Aïn Chouatal, à 120 km au nord-ouest de Colomb Béchar, la population marocaine a mis fin avec ses fusils
à l'équipée aérienne d'un hélicoptère soviétique d'où sont descendus neuf civils dont trois étaient des
officiers égyptiens.
L'Agence Tass répond par un communiqué très violent:
"Des centaines d'officiers et techniciens militaires français servent dans l'armée marocaine...
En Algérie même, les techniciens et militaires français font de leur mieux pour gêner les opérations
de l'Armée de Libération Algérienne.
Pour la France, c'est la guerre du minerai, car c'est précisément sur la frontière algérienne,
riche en gisements, que portent les revendications marocaines. Si ce territoire revenait au Maroc,
la compagnie Rothschild trouverait très pratique d'acheminer depuis là des matières pour ses usines en France.
"L'allusion déplaît souverainement à Paris et le Négus, en visite à l'Elysée, se voit invité à hâter
ses démarches en faveur d'un armistice entre l'Algérie et le Maroc.
Le général De gaulle précise à son invité royal qu'il ne laissera pas "mettre en cause la sécurité
des installations de Reggane".
Attaques et contre-attaques se succèdent avec une certaine violence à Tinjoub.
Pour dissiper l'équivoque des communiqués de victoire de Boumediene, le général chérifien Driss Ben Aomar
convoque la presse internationale à Hassi-Beida. Ainsi l'échec algérien est démontré.
Les pertes de Boumediene sont très importantes à la suite d'une manœuvre désastreuse du "Chinois",
plus expert en stratégie politique qu'en stratégie militaire, les Marocains ayant réussi à s'assurer
et à conserver le contrôle des points d'eau, le manque d'eau devient une véritable catastrophe pour
les renforts algériens qui ne cessent d'affluer et qui sont soumis à des tirs de harcèlement meurtriers.
Boumediene avertit le gouvernement algérien de la nécessité d'obtenir rapidement un arrangement diplomatique
et surtout le ralliement définitif des Kabyles avant que le colonel Mohand ne soit avisé de la véritable
situation militaire à la frontière algéro-marocaine.
25 octobre 1963:
Ben Bella annonce triomphalement la décision du chef kabyle de rejoindre le front marocain,
c'est "l'union sacrée".
La réconciliation historique est accompagnée de promesses de libération des chefs politiques et
de facilités à l'opposition.
Le ralliement kabyle assuré, le peuple algérien mobilisé par le choc psychologique favorable à Ben Bella,
rien ne s'oppose plus à l'ouverture de négociations sur le tracé des frontières algéro-marocaines.
Si le stratège politique et militaire de l'Algérie combattante a pris les risques d'une position difficile,
à six cents kilomètres de sa base la plus proche, face à une armée qui n'est éloignée que de cinquante
kilomètres de ses arrières, si le spectacle de ces troupes et de ces renforts algériens assoiffés,
impuissants à prendre l'offensive, est interdit à la presse, c'est que Boumediene vient d'essuyer un véritable
revers militaire.
A Bamako, réunion de l'Organisation de l'Unité Africaine, Ben Bella, conciliant, diplomate, s'incline devant
le roi des rois, qui accueille en même temps le roi du Maroc.
A côté de la djellaba de prières et de paix de Hassan II, le treillis militaire, à la Chou En Laï,
de Ben Bella.
L'empereur d'Ethiopie connaît à fond le dossier de la querelle algéro-marocaine, il s'est informé à
son dernier passage à Paris de la position de la France qui admet que
"les deux postes sont dans la mouvance marocaine".
La presse F.L.N. accuse le Négus de faire partie d'une internationale arabe et africaine des rois.
Bien sûr, l'empereur d'Ethiopie s'en défend, mais il est trop fin politique pour ne pas comprendre que
cette Algérie socialiste, que les monarchies africaines et arabes ont aidée à naître, risque de devenir
fatale pour tous les régimes d'ordre et de traditions. Alors, la négociation au sommet africain de Bamako
ne peut que réussir et le télégramme que Ben Bella adresse à Boumediene:
"Cessez-le-feu immédiat", ramène la sérénité à Colomb-Béchar.
La guerre-éclair n'a fait que repousser les réalités quotidiennes qui réapparaissent plus aiguës encore
après la démobilisation des volontaires. Square Bresson, les chômeurs dorment, enveloppés dans, des sacs.
A Belcour, au Ruisseau, les djounouds démobilisés se réunissent en groupes d'anciens combattants et
manifestent. Le parti est obligé d'organiser des distributions de vivres et collecte, par l'intermédiaire
des femmes, du matériel de couchage, des bijoux, de l'argent.
Plus question de fusiller le "Vieux" Mohand. C'est l'aman. Boudiaf est libéré avec quelques opposants.
Ben Bella adresse un message au pays:
"Il n'y a plus qu'une seule Algérie, dont tous les citoyens sont unis, dressés comme un seul homme
devant ce danger fomenté par la réaction et la féodalité qui se précise à notre frontière, et qui
voudrait menacer les acquis de notre révolution socialiste. A la suite de contacts pris, notamment avec
le frère Mohand Ou El Hadj, le patriotisme a triomphé une fois de plus. Dès demain, ceux sur lesquels
l'action des forces obscures de la réaction étrangère avait spéculé seront présents sur le champ de bataille,
à Hassi-Beida et Tinjoub, aux côtés de leurs autres frères de l'A.N.P. et des militants qui s'y trouvent déjà.
Désormais un seul problème existe: celui du juste combat que nous menons. Les problèmes, s'il en existe,
seront résolus dans le seul cadre que le peuple s'est choisi : la grande famille du F.L.N. et notamment
dans un congrès qui se tiendra, je le réaffirme, au plus tard dans cinq mois. Une commission de préparation
de ce congrès doit d'ailleurs commencer ses travaux d'ici deux semaines.
Les travaux préparatoires ont déjà eu lieu à ce sujet. Ce congrès, conformément aux règles révolutionnaires
qui nous régissent, conformément au programme de Tripoli, sera organisé démocratiquement.
Une fois de plus, le peuple algérien marque une nouvelle victoire et prouve qu'il recèle en lui des
ressources inépuisables qui n'ont pas fini d'étonner le monde."
(Dépêche A.F.P.)
Certains prétendent que cette palinodie a permis à un certain nombre de harkis de se faire pardonner
leur passé, en faisant preuve des qualités militaires acquises auprès des officiers français.
Je n'ai pu avoir confirmation, ni même un seul nom. Si cela s'est passé, ce doit être très marginal.
Le Maghreb sort éprouvé de cette affrontement fraternel voulu par le clan "chinois".
Damas, Bagdad, Le Caire ont joué Ben Bella, mais le Liban, la Jordanie, l'Arabie saoudite, le Soudan
et la Lybie, se sont rapprochés de la monarchie marocaine.
Ce même 30 octobre, échauffés par la radio et les journaux une troupe embarque sur le cargo "Hassibal"
dans le port de Nemours, un armement monégasque mais qui battait pavillon marocain.
Les 14 hommes d'équipage, pour la plupart français sont arrêtés, torturés, le chef mécanicien arrive
à se suicider en se jetant par la fenêtre, ils sont finalement libérés fin 1963.
Ils racontent avoir croisés dans les prisons et les centres de torture de nombreuses victimes françaises.
Courant octobre 1963
D'avril à fin août 1962, le commandant Le Boulicault est le chef des représentants français de la Commission
mixte de cessez-le-feu pour l'ensemble du Grand-Alger.
Dans une note qu'il adresse au Ministre des Armées en octobre 1963 au sujet de la disparition de
Camille Jordan le 12 juin 1962, il dresse un constat en forme d'aveu d'impuissance des commissions mixtes.
"Dans la Commission Mixte de Cessez-le-feu du Grand-Alger, j'entretenais de fréquents rapports avec
les représentants algériens de cette commission, le "capitaine" Abderrahmane et le "lieutenant"
Mustapha Kermia. j'étais notamment chargé du problème des disparitions d'Européens et de leur recherche
en raison de l'impossibilité où se trouvaient nos services diplomatiques, trop récemment installés à Alger
et normalement habilités à traiter de ce problème d'y procéder eux-mêmes.
Les enlèvements d'Européens avaient pris, sur l'ensemble du territoire du Grand-Alger,
un caractère extrêmement grave.
Les premiers avaient eu lieu vers la mi-mai et, début septembre, époque où je quittai Alger, leur nombre
s'élevait à plus de mille.
J'ai appris par la suite que plus des deux-tiers d'entre eux n'avaient jamais été retrouvés.
L'efficacité de nos démarches était liée à leur rapidité. La recherche d'une personne dont la disparition
remontait à quelques jours seulement était vouée pratiquement à l'échec. Les attitudes embarrassées et
fuyantes de mes interlocuteurs étaient l'aveu même de leur impuissance dans de nombreux cas ...
Pour chaque cas, j'insistai personnellement à diverses reprises auprès du "capitaine" Abderrahmane.
Concernant Monsieur Camille Jordan, je lui transmis même l'offre d'une forte récompense faite par
Monsieur Jordan Père. Toutes les recherches furent infructueuses! ... "
Devant l'augmentation des enlèvements et des exactions y compris à l'indépendance (et par la suite),
la plupart des commissions mixtes ont perduré jusqu'en août 1962.
Pour autant, le constat restait le même.
Les commissions mixtes n'ont donné aucun résultat tangible à cause de la volontaire non implication du FLN.
L'accession de l'Algérie à l'indépendance ne change rien à la situation.
Bien au contraire, elle s'aggrave. Le nouveau pays se trouve aux prises avec une situation anarchique
provoquée par les dissensions politiques internes du FLN et par l'affrontement entre dirigeants du FLN
et ceux de l'ALN.
pour les retardataires des mois de Juillet, Aout et Septembre... maintenant que vous êtes en vacances!!!: Vous pouvez lire directement ces documents :
EXTRAIT de DIAPORAMA sur l'HISTOIRE de L'ESCLAVAGE
- en cliquant sur "Le petit livre" ci dessus: Les pages se tournent en cliquant sur une page et en la tournant...
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Ce poème est connu il passe un peu partout sur le net mais il me plait de le citer ce mois-ci...
Jadis j’ai dû m’enfuir de mon pays
Quand la France décida de lâcher l’Algérie
Et si avec le temps les plaies se sont fermées
Leurs cicatrices, elles, ne peuvent s’effacer.
Aussi pour mes enfants, je demande au Messie
Que jamais ils ne vivent une pareille tragédie.
Pourtant, lorsque je vois ces hordes de Magrébins
Envahir notre sol par n’importe quel moyen
Pour venir y chercher toute cette assistance
Qui n’existe plus chez eux depuis l’indépendance,
Quand je vois qu’ils acquièrent cette nationalité
Qu’ils ont pourtant reniée il y a quelques années
Je me pose une question qui me met mal à l’aise,
Combien de temps encore la France sera Française ?
Ils occupent tour à tour l’ensemble des quartiers
Où la police alors n’a plus le droit d’entrer,
Bien vite ils les transforment en ces fameux ghettos
Où ils pillent les commerces et brulent les autos.
Marseille est devenu une base d’Al-Quaïda
Et notre canebière le souk d’une casbah.
La banlieue parisienne n’est pas plus épargnée
Partout règne le racket et l’insécurité.
Les seuls européens qui s’obstinent à rester
Doivent se barricader sitôt la nuit tombée.
Des cités toutes entières leurs sont abandonnées
Dans l’attente qu’ils obtiennent les clefs de l’Élysée.
Lorsque notre président, en quête de bulletins
Va leur rendre visite, la veille des scrutins
Ils bousculent sa voiture et crachent sur son costume
Et l’obligent à partir plus vite que de coutume.
Ils sifflent la Marseillaise au match de l’amitié
Et brandissent les drapeaux du pays invité.
Puisqu’ils peuvent posséder deux nationalités
Ils en changent à leur guise, suivant leurs intérêts
Pour les allocations, ce sont de vrais français,
Pour les obligations ils restent des étrangers.
Ils respectent qu’une seule loi celle des islamistes
Et suivent assidument la mode des intégristes,
Elles se coiffent du foulard, ils portent la barbouze
Et pavoisent leur logis aux couleurs des fellouzes
Depuis quelques années ils sembleraient vouloir
Que la France se décide à réécrire l’histoire.
On enseigne pour se faire à notre descendance
Que les pieds-noirs étaient des colons de la France
Qu’ils n’avaient pas de cœur et usaient d’un gourdin
Pour payer les salaires de chaque Magrébin.
Aujourd’hui les médias demandent à nos élus
Qu’une enquête soit faite sur ces moments vécus
Pour voir si notre armée a commis des bavures
Et condamner ceux qui pratiquaient la torture
Pour que ces terroristes veuillent leur divulguer
La liste des attentats qu’ils devaient perpétrer.
Vouloir faire des victimes de nos ex-assassins
C’est en sorte approuver les crimes et les larcins
Qu’ils ont commis jadis sur ces gens innocents
Qui voulaient conserver la terre de leurs parents.
Somme-nous tous amnésiques pour avoir oublié
Combien les F.L.N. ont fait d’atrocités ?
Serions-nous insensibles à tous ces attentats ?
Qui ont été commis par ces vils fellaghas
Et devons-nous ce jour, pour des raisons d’état
Pardonner les tueries de leur chef Ben Bella !
La bombe de la Corniche, ou celle du Milk Bar
Et ces assassinats empreints d’actes barbares
Ces femmes étripées aux ventres empierrés
Tout près de leur fœtus qui était empalé.
Ces milliers de Harkis qui furent assassinés
Sur la place publique sans le moindre procès
Trahis et délaissés par le chef de la France.
Ils ont subi la mort dans d’atroces souffrances.
Ils furent même désarmés avant l’indépendance
Afin qu’ils n’opposent pas la moindre résistance
Aux couteaux des tueurs qui étaient impatients
De pouvoir leur donner le suprême châtiment.
Aurions-nous oublié la date du 5 Juillet 1962
Et les massacres commis après le cessez le feu ?
Ces centaines d’Oranais qui furent exécutés
Devant l’armée française restée les bras croisés !
En France, dans nos écoles, aucun livre d’histoire
Relate ces évènements vécus par les pieds noirs
On transforme le passé à la gloire des vainqueurs
Qui deviennent des martyrs à la place des tueurs
Oublier notre passé ou même le transformer
Serait une grave erreur qu’on pourrait regretter
Ne baissons pas la garde, redoublons de méfiance
Si nous ne voulons pas connaitre un jour en France
Une prochaine débâcle vers d’autres horizons
Ou vouloir accepter de changer de religion.
Ben Bella l’avait dit, après la prise d’Alger
« Nous devons remonter en France jusqu’à Poitiers ».
Hélas cette latitude est maintenant dépassée
Puisqu’aucun coin d’Europe ne se trouve épargné !
A moins d’un revirement rapide et énergique
La France deviendra vite république islamique
Par le nombre des naissances ils auront l’avantage
Qui leur fera gagner l’ensemble des suffrages
Ainsi sera mis fin à notre démocraties
Et la France à son tour deviendra colonie.
Alors sera troqué l’angélus des clochers
Par l’appel des imams en haut des minarets
Dès lors, pour survivre, de même que nos aïeuls,
Nous aurons à choisir = la valise ou l’cercueil
Les exemples sont nombreux et faciles à citer
Sur toute la planète, nombreux sont les foyers
Où des familles entières furent exterminées
Pour le simple prétexte qu’elles avaient refusé
D’accepter les contraintes de ces jeunes républiques
Qui instaurent par la force la charia islamique.
Aussi la prochaine fois, lorsque vous serez appelés
Pour vous rendre aux urnes afin d’aller voter
Devenez l’électeur d’un second Charles Martel
Qui renverra chez eux, au fond de leur djébel
Ceux qui viennent chez nous pour y défier la France
En réclamant sans cesse encore plus d’assistance
Afin que vos enfants ne subissent jamais
La débâcle vécue par les pieds noirs Français
Le livre a peut-être été refermé, mais son histoire
Est restée gravée dans ma mémoire.